le monocycle est-il un anti-dépresseur?

avec tout ce qui me tombe dessus ces derniers temps … on trouve que j’ai bon moral :unamused:
ma recette: doses massives de chocolat (85%) et monocycle!
avez-vous aussi constaté l’effet du mono sur votre humeur?

Mmmmh. Je pense que le sport en général fait un peu cet effet. En tout cas, si je n’ai aps roulé depuis un moment, mes premiers tours de roues me font toujours sourire et plaisir.

Je me suis mis au mono devant la plus grande désillusion de ma vie, assurément le meilleur anti-dépresseur !

pareil
ma technique: je ne roule plus, comme ça si par hasard je refais du monocycle je suis empli d’un bonheur intense

AMHA il y a aussi le sentiment de singularité, associé à l’effort physique et l’effet « planant » du mono
le fait d’appartenir au cercle des gens « savants », de pratiquer de façon habile ce qui aux yeux des autres est difficile/inutile
l’impression de détenir un secret, mais aussi d’aimer le partager dans la communauté et de le faire découvrir, car chaque sortie est une exposition

Comme dans beaucoup de sports, la production de substances par l’organisme doit y être pour beaucoup, avec les éléments cités plus hauts qui sont peut-être plus singuliers au mono. Tout cela combiné permet d’atteindre ce que j’appelle l’orgasme sportif, sensations de bien-être physique et morale qui se prolongent bien après l’activité.
Ce n’est pas tout à fait la même chose mais doit aussi contribuer au bonheur. Il s’agit de l’état que les anglo-saxons appellent flow pour désigner une immersion totale dans l’activité. La communauté scientifique nomme cet état la ZOFI pour zone optimale de fonctionnement intérieure.
La particularité du mono est qu’il est assez facile d’accéder à cet état (par rapport à d’autres sports plus difficiles à mettre en œuvre (ski, kayak)(à cause du déplacement, de l’équipement nécessaire, des conditions requises))

c’est vrai qu’en mono on atteint souvent un état dans lequel le cerveau se met en pause béate et c’est le corps qui réagit seul pour toi.
Seul problème : de temps en temps le cerveau s’inquiète d’une difficulté (réelle ou pas) … et c’est le PATI (Pied à Terre Imprévu) assuré.
récemment c’est la présence de barbelés le long du chemin qui me faisait tomber souvent par anticipation.
Le pied : c’est le « chemin joueur » en pente douce tortillant doucement dans les bois avec juste ce qu’il faut de cailloux et de racines (mais pas trop quand même) et là … le « flow » … le bois prend une dimensions magique, les arbres me parlent … euh, bon j’arrête le chocolat :smiling_imp:

Pour ma part, le mono joue un vrai rôle d’anti-dépresseur… L’année dernière, j’étais au fond du trou et je me suis mis à bosser comme un malade mon mono, et ça me détendait, ça me faisait un bien fou ! (Bon, ça faisait des bleus et des blessures de partout, mais on s’en fiche :smiley: )

Quand je faisais du 29" sur terrain accidenté je prenais parfois mon pied comme rarement. Loin d’être un grand sportif, je trouvais pourtant la difficulté et la concentration exaltantes.