fédération française de monocycle ?

Bonsoir , pourquoi la fédé n’a pas le nom de fédération française monocycliste ? si quelqu’un a l’infos , merci

ben ffm=fédération française monocycle nan? :unamused:

Et bien non.
FFM signifie Fédération France Monocycle
Pour pouvoir prétendre a l’appellation Fédération Francaise il nous faudrait etre reconnu par jeunesse et sport je crois et ce n’est pas encore le cas (car la population n’est pas encore suffisante je pense)

P.s pour avoir la reponse brut il vous suffisait de regarder tout en haut de la page

:laughing:
en effet

Un grand merci pour vos réponses

L’agrément par l’état d’une Fédération est complexe.
Son pricipal avantage réside dans le versement très important d’argent public.

Avant tout, il faut savoir que la politique de l’Etat est de limiter au maximum le nombre de Fédération (par exemple le snowbord, qui rapporte de nombreuses médailles olympiques, n’est qu’une section de la Fédération Française de Ski)
Cela revient à dire que c’est à la discipline considérée de faire la demande. Pour que cette demande ait une chance d’aboutir, il faut ressembler à une Fédération :

  • un nombre de pratiquant important dans la discipline
  • un nombre d’adhérent important dans la Fédé (les plus petites Fédérations sont à moins de 1000 adhérents : aéronautisme, chiens de traineaux…)
  • une structure organisée à 3 niveaux :

les clubs : associations affiliées, Comités départementaux, Ligues Régionales,

l’encadrement des pratiques : formations d’entraîneurs, de juges,
compétitions structurées (championnats réguliers, Coupe…)

des familles de pratiquants différentes : loisirs, scolaires, compétitives

Bref, on est loin du monocycle actuel.
Maintenant je ne dis pas non plus que le modèle sportif actuel est nécessairement intéressant pour le monocycle.
Je dis simplement que la FFM ne propose pas de politique de développement du monocycle parce que les monocyclistes sont très majoritairement des individualistes, voire des égoïstes.
Je précise que toutes les personnes qui participent de quelque façon que ce soit au fonctionnement de la FFM ne sont en aucun cas visées par ces propos (merci à eux de ce qu’ils font avec les maigres moyens humains, matériels et financiers dont ils disposent).
Les monocyclistes peuvent dépenser des centaines d’euros pour leur matériel, mais pas 10 pour aider à financer la Fédération.
Ne pas payer et profiter d’une organisation est d’ailleurs une spécialité de certains monocystes :smiling_imp: (c’est quand même mieux si quelqu’un paye pour moi, par exemple ce forum !). Je vais à une rencontre de monocycle, mais je campe juste à côté et je m’incruste dans les balades et les ateliers car « ça va passer », ces cons d’organisateurs n’ayant pas prévus de vigiles. Par contre, il faut que je puisse acheter de la bouffe pas cher sur place, sinon « c’est naze »
Créer une asso : « trop chiant », il faut lire des textes et remplir 10 lignes, il faudra payer une cotisation « a quoi ça sert », et faire une assemblée générale par an « on ferait mieux d’aller rider » par contre la Mairie ne veut pas nous préter de gymnase : " y sont pas cool".

Si, à mon age, le monocycle semble me permettre de rester jeune (au moins psychologiquement), il serait bon qu’il puisse aussi contribuer à ce que les générations suivantes deviennent un peu plus adultes…:wink:

Je sais pas vous, mais je me sens mieux après avoir dit ça !

ben moi je suis daccord pour remplir les papiers (je sais pas si j’ai le droit a 14ans :cry: ) et je veux bien donné de l’argent a des occasions (seulement je sais pas a qui le donner :cry: ) et puis, une fois les éléctions terminée, je vais prendre rendez vous avec le maire de la ville pour construire une zone de trial (ben oui on a le matos pour) pour les jeunes et par les jeunes (zone de trial qui, je précise, n’est pas éxclusivement réservée au monocycles)

voila pour ma part je me suis senti visé (desoler lolol) mais j’essaye de reparer mon « erreur »

(y a pas un peu trop de parenthèse dans ce post? ^^)

Tu as réussi à très bien résumer ce que je pense mais en plus tu l’as dit de manière plus diplomate que je ne l’aurais fait, merci lolol !

C’est la première fois qu’on me fait un compliment sur ma diplomatie (je reconnais que ce n’est pas mon point fort). Alors soit je progresse en vieillissant (pourvu que ça dure), soit tu n’es pire que moi :wink: :wink:

Malgré ton manque ou ton excès de dimplomatie (chacun jugera le message de loïc comme bon lui semble, moi le ton ne me choque pas et je suis assez d’accord), je crois qu’il faut en retenir ceci :

C’est l’évolution du monocycle depuis les 3-4 dernières années, tout simplement. Le monocycle change de visage, qu’on le veuille ou non.

Ca n’empeche pas d’y trouver des gens très sympas (je pense notamment à mes ainés des sorties dominicales et aux djeun’s de nos sorties à la Défense), mais pas forcément représentatifs de la communauté monocycliste.

J’ai aussi dans la tête que les modèles d’aujourd’hui ne sont plus les mêmes qu’hier.
Quand j’ai débuté, j’avais des gens comme Yoggi, mais aussi Kris Holm comme « modèles », mais aussi et surtout d’autres comme Zzagg et Lolol à Nantes qui sont loin d’être des modèles de marketing, mais plutot des gens référents avec qui partager et avec qui progresser. Maintenant, on a plus affaire à des stars du moment « qui se la pètent. »

Même Kris Holm, grand Dieu du mono il y a quelques temps, n’est plus trop cité dans nos pages, sauf en parlant de ses machines du diable d’alu et acier.

Veuillez m’excuser de cette digression… je me perds un peu quand on aborde ce sujet épineux que l’évolution du mono.

Maintenant, la fédé…j’ai du mal à me retrouver dedans. Je n’y suis PLUS inscrit car je ne pouvais pas faire de mono, ou presque pendant 2 ans. Maintenant, si je recommence à faire les compets et les rencontres, y’a de fortes chances que je resigne pour un an…

:open_mouth: C’est la première fois qu’on me « traîte » de référent :laughing: … Venant de ta part, ça me « flat » :laughing: :wink:

En même temps, on en entend plus parler de ceux là , niveau mono, donc c’est normal que ceux qui ont débuté le mono il n’y a pas très longtemps ne les connaissent que par le matos!!

Doucement Zzagg, je parle de mes débuts il y a 4 ans, de l’achat de ton KH24 et des premières sorties « rdv à la cathédrale et direction la médiathèque »… :wink:

Pour info, combien de cotisants FFM cette année ?

Kris Holm est toujours extrèmement actif pour le développement du mono dans sa version non compétitive : Prix « Evolution of Balance »

Lolol je confirme, tu deviens très diplomate !
c’est extremement bien dit et je me retrouve pas mal dedans :slight_smile:

la réponse est 190 ! cherchez la question :wink:

pour revenir au sujet :
_ 2 niveaux de reconnaissance JS : l’agrément et la délégation.
l’agrément est necessaire pour recevoir des subventions (notament de fonctionnnement, ou pour le plan sport emploi). c’est une reconnaissance de sérieux et d’engagements divers (lutte contre le dopage, non-discrimination, accès des femmes aux responsabilités …)
la délégation donne pouvoir à la fédé délégataire d’organiser au niveau national la pratique du sport, et donne droit d’utiliser le terme « fédération française » (sinon, c’est 1500 euros d’amende, alors ne faites plus d’erreur !)

pour la partie papier, à savoir les status, l’organisation régionale/départementale etc. on est bon, la ffm ayant été créée dans ces jalons dès le début.

je suis passé a la DDJS de lyon cette semaine, qui m’a évidement renvoyé au ministère, avec LE BON contact (presque du 1er coup !).
coup de fil le lendemain, et on m’a dit ce qu’on savait déjà : le ministère tend à limiter le nombre de fédés pour limiter ses interlocuteurs et concentrer les budgets dessus. On m’a renvoyé susr l’idée de s’affilier à une fédé multisport (UFOLEP) ou de s’incruster chez les bi-valves.

j’ai trouvé peu d’infos sur l’UFOLEP, notamment sur le prix des licences, Loïc si tu peux nous éclairer dessus :slight_smile:

pour les vélos, plusieurs fédés existent :
_ la FF Cyclisme : la principale, qui gère le haut niveau, les vtt, trialistes et bmx. licence chère si on veut faire des compets (clubs, juges etc)
_la FF cyclotourisme : plus orienté sur le loisir et la randonnée.
_ la Fubicy : les vélorutionneurs, rassemble les assos de promotion et de défense du vélo en ville.

A coté de ça, il y a la FF Roller Skating, qui se rapproche beaucoup de nous :
_ plusieurs courants : pratique sport (et haut niveau), familial, et jeune sport extrème
_ milite pour la reconnaissance par le code de la route (les rollers, skate, monocycle sont considérés comme « jeux d’enfants » et interdits sur la route)
_ travaille sur la sécurité et des espaces dédiés (skatepark, code de la rue …)

c’est la fédé qui se rapproche le plus de ce que je souhaite pour la ffm (le coté sport haut niveau mis à part)

Pourquoi un agrément ?
pour avoir droit à DEMANDER des subventions.
ca ouvre aussi droit à des dispositifs comme le plan sport emploi

Comment avoir l’agément pour un club ?
il faut, en plus d’avoir des status conformes et des comptes sains, être affilié à une fédé agréée.
chaque club peut individuellement, s’il le décide en AG, s’affilier à une autre fédé que la ffm (ufolep, ffc …) pour pouvoir demander l’agrément. mais ca entraine éventuellement une double licence …

pour finir, l’agrément de la ffm comme fédé auprès de JS entrainerait les mêmes contraintes pour les clubs affiliés que celles pour l’agrément des clubs. ce n’est pas énorme, mais comme l’a dit loïc, c’est déjà difficile de faire des assos de mono qui tournent bien …

Ti nicO

je pense que ce texte résume plutôt bien notre problème :slight_smile:

extrait de la commisssion skateboard de la FFRS
http://www.cns-france.com/content/view/16/49/

Historique du skateboard et de la fédération

L’ancêtre du skateboard, appelé « roll-surf » a été imaginé par les surfers californiens, et fut importé en France dans les années 60. C’est à l’apparition des roues en polyuréthane, en 1975, que le skateboard connaît une évolution fulgurante. En 1977-1978, le skateboard est reconnu par le Ministère de la Jeunesse et des Sports, et se structure auprès de la Fédération Française de Surf qui compte alors 10 000 nouveaux membres. Tandis qu’apparaissent les premières pistes, la discipline submerge la France.

Pourquoi une fédération de skateboard ?

  • le système français veut que pour développer un sport, l’Etat donne délégation à une fédération. Ne pas y adhérer équivaut à refuser les moyens financiers mis à disposition pour le développement du sport en question. Il est important de noter que ces moyens financiers sont la manne des différents impôts et taxes que tout un chacun paye (TVA, impôt sur le revenu, taxe professionnelle, etc.). Pour schématiser, on peut dire que l’argent donné à une fédération est notre argent refuser la fédération, c’est s’interdire de profiter d’un bien qui nous appartient.

  • Le marché n’a pas pour but et objectif le développement d’un sport, mais tout d’abord de vendre. Même si dans le cas du skateboard, la plupart des acteurs du marché ont la volonté de voir ce sport grandir, cela n’empêche pas qu’un acteur économique qui s’avancerait trop dans la voie du développement rendrait son business peu rentable. Il y a donc une contradiction entre vendre et développer, ou du moins, s’il n’y a pas contradiction, l’équilibre à tenir pour que l’un et l’autre ne se nuisent pas, est très précaire.

  • Le milieu associatif est une forme juridique au champ d’application extrêmement vaste. Tellement vaste qu’il regroupe toutes sortes de dynamismes et intentions, des plus louables aux plus réducteurs.

Une fédération qui reçoit délégation de l’Etat permet à une association de dépasser le statut de simple association, pour accéder au statut de «club sportif».

  1. Cette distinction de statut n’est pas sans conséquence, car d’une part, elle donne une crédibilité à l’association et à l’activité puisque qu’elle représente l’Etat dans la spécialité en question.

  2. D’autre part, du fait qu’elle est délégataire de l’Etat, l’association peut prétendre à des financements publics (les subventions).

  • Le système éducatif français est nationalisé: du maître d’école, au prof de fac, en passant par l’éducateur social, l’entraîneur sportif et le prof de piano. Sans une fédération qui détermine le niveau de compétence, aucune activité pédagogique avec des mineurs, quelle qu’elle soit, n’est possible. Là encore, une fédération est ce qui donne la crédibilité nécessaire auprès des parents et des assurances. Les risques encourus pour le non respect de cette obligation d’être breveté d’Etat dés lors que l’on s’adresse à des mineurs (la chose est valable dans une moindre mesure avec des majeurs aussi), peuvent aller jusqu’à la prison, ou à un endettement à vie (les exemples ne manquent pas!).

Donc, sans fédération le skateboard ne peut être enseigné!!!

  • Les équipements et infrastructures sont à 99% financés par des fonds publics: il faut à ces institutions des conseils (normes) sur ce qu’est un skatepark sécuritaire et «skatable», car dans le cas contraire, elle n’ont comme seuls avis et connaissances, que ce que leur disent les constructeurs… discours d’abord mercantile.

Pourquoi la discipline skateboard est-elle sous l’égide du roller? cela va-t-il changer?Quoiqu’en pense les puristes, ces sports sont cousins:

  • sports urbains à roulettes: utilisation ludique du milieu urbain sur un engin roulant sans moteur

  • publics relativement proches (ados et jeunes adultes)

  • mode de vie, mode musicale, mode vestimentaire

  • sports non traditionnels, courants émergeant, connotant une volonté de liberté que les stades et autres enceintes sportives ne représentent pas

Volonté politique de regrouper les sports entre eux:

Les années 80 ont vu, avec l’expansion des loisirs, le nombre des fédérations se multiplier. Mais pour l’Etat qui finance, cette démultiplication veut dire donner de l’argent plusieurs fois pour la même chose. Une rationalisation des financements publics passe par la centralisation des données et un nombre restreint d’interlocuteurs.

Le skateboard n’échappe pas à cette règle: les sports automobiles se sont réunis, les sports aquatiques de même, les arts martiaux excepté le judo ont fait de même … la liste de ces regroupements de sports est encore longue, et ce processus n’est pas fini.

Donc vouloir une fédération de skateboard exclusivement va à l’encontre de la volonté des politiques (de tous bords). D’autre part, si l’on suit la logique «puriste», il faudrait une fédé de skateboard street, une fédé de skateboard rampe, une autre de longboard, etc…

La logique du regroupement se fonde sur ce que l’on pourrait appeler le sens commun: réunissons les sports qui se pratiquent sur les mêmes lieux, sur les mêmes infrastructures (circuit voiture, dojo, montagne, mer, skatepark …).

Le skateboard n’a pas d’histoire fédérale:

  • la fédération de surf a reçu délégation de l’Etat en 1974: on peut dire que c’est déjà beaucoup, mais c’est très peu comparé aux autres fédérations

  • il n’y a pas eu de continuité dans la gestion et le développement de ce sport, ce qui fait que chaque génération a eu à recommencer le travail

  • dans le milieu du skateboard, très peu de personnes ont prouvé leurs compétences à gérer des milliers de licences, à tenir un discours recevable par les institutions sportives.

La FFRS (création 1908!!!) met à la disposition du skate un système rôdé elle a des cadres habitués à traiter avec des ministères, et a une parfaite connaissance des circuits de financements, de la législation sur le sport et sur les associations. Car quoi qu’en dise les «puristes» (excusez cette répétition!), gérer et développer le skateboard ne diffère pas des autres sports quant aux tâches à accomplir. Il n’est pas besoin d’être skateur pour chercher des financements publics et privés, pour enregistrer des factures, pour planifier des actions ou réserver des hôtels, pour tenir à jour des listings, communiquer et promouvoir.

Il faut juste savoir gérer, et avoir de la conviction.

Les avancées depuis 1998 :

remise en place d’un championnat national (minimum 8 étapes par saison, avec primes athlètes)
homologation du brevet d’Etat et du BIF par le Ministère Jeunesse et Sports
règlement sportif complet : 6 spécialités street, ramp, miniramp, bowl, descente, slalom
document pédagogique : 117 pages, de l’initiation au haut niveau, illustré de séquences
document pédagogique : " l’initiation au skateboard "
document conseil infrastructures : " recommandations fédérales "
contenu de formation de juge
cahiers des charges : épreuves nationales officielles, formation juges, formation au brevet d’Etat et au BIF

Ti nicO