une idée à la con (langue française)

Une idée m’a traversé l’esprit : quand je lis ce forum, je vois beaucoup de termes qui sont directement transcrits de l’anglais.

Ca m’interroge sur plusieurs points :

  • la prononciation de ces mots en français n’est pas conforme à leur orthographe : sauf erreur de ma part, on ne dit pas « gl’ idée », ni « cohaster » (comme le coassement de la grenouille), ni même un « c’ pain » 360

  • notre langue est riche de mots qui peuvent exprimer les choses de façon à la fois simple et élégante : un seul exemple, qui me paraît éclairant : pourquoi ne pas parler de « vrille » (double vrille, triple vrille) plutôt que de « spin » (qui reste pour moi une notion de mécanique quantique, soit dit en passant) ? C’est bien le mot qui est utilisé dans diverses disciplines artistiques (patinage, plongeon…)

La Fédération pourrait-elle être le lieu d’une réflexion pour doter le monocycle francophone d’un vocabulaire qui lui corresponde ?

Déjà, on dit « monocycle » et pas « unicycle », on n’a donc pas de raison de faire de la transcription mot à mot…

Bon, OK, je passe encore pour un vieux réac, je sais…
Mais nos amis québécois ont su montrer à mainte reprise qu’on pouvait avoir de très jolis mots, qui sonnent bien français, pour exprimer des tas de choses…

Louis :wink:

Parce que « partir en vrille » risque de paraître péjoratif :laughing:

le problème c’est que comme toutes les figures nous viennent des états unis ont prend les termes telle quelles.

Va me traduire coasting en francais, tu dirais « roue libre » ce qui devient plus long et donc pas avantageux à traduire.

En revanche pour side way wheell walk il est beaucoup plus facile de dire crabe.

ce type de traduction doit venir naturllement.

.

en même temps, on est motivé comme des dingues à faire toutes les figures qui nous paraissent impossibles à faire, alors pourquoi ne pas faire un petit effort pour utiliser sa langue et une partie de son cerveau pour franciser le langage monocycle
(quand je vois ce que cela donne dans la science, l’effort semble encore un peu dur)
en hommage à jacques ‹ all good › pour ceux qui se souviennent de son projet…

En tant que québéquois de naissance, je dois confesser que ça ne me gène pas, je pense au contraire que c’est plutôt utile en terme d’image.
C’est vrai que tout n’a pas besoin d’être anglicisé mais pour moi le jargon technique fait partie du charme du mono. C’est comme le judo au début du siècle dernier en France (un des premiers pays occidentaux ayant accueilli des Maîtres) si cela a eu autant de succès, c’est aussi parce que Huchi Mata ça fait « mystère d’Orient », c’est plus exotique (sexy?) que « fauchage de la jambe intèrieure ». En skate et autres sports « de glisse » l’anglais est partout (alors que si mes souvenirs sont bons, les pionniers du « surf des neiges » sont français, par exemple), et les jeunes se gavent de ce type de jargon.
Franchement je trouve que uni-spin c’est plus rapide que vrille du monocycle, un « gros drop » pète plus que « un gros dénivelé négatif » ou « un gros j’me laisse tomber ».
On n’est pas en train de parler de sauvegarde de notre belle langue, juste du jargon monocycliste. En plus c’est une façon de rendre hommage aux Nordd-américains qui ont beaucoup contribués à sortir le monocycle du cirque, ça ne me choque pas.

Roue libre : 9 lettres 2 syllabes
coasting : 8 lettres 2 syllabes
Conclusion, ca devient pas plus long.
Gliding devient glisser c’est pas plus long non plus.

Alors ouai, ok parler l’amerloc ca fait plus cool, plus ‹ riders ›, mais ca reste un langage qui a mon goût fait frimeur.
C’est pas forcément l’image qu’on veut donner : on est cool on fait du mono facon ‹ ride › on se bourre la gueule, on fume des pets et on écoute de la musique de gros bourrins. Yeaaah.

En plus, pour etre plus sérieux, on y comprend rien à ces termes techniques en anglais (sauf si on a fait du skate ou du roller), c’est pas du tout explicite.
Exemple ‹ crank flip › : qui sait sans regarder le dico ce que veut dire crank? Et moi, toute mes figures chaudes je mets un suffixe flip parce que quand je les fais je flip grave ma race!
A mon avis ne pas utiliser des termes français, c’est avouer qu’on a une longueur de retard. On est vraiment à la bourre?

:confused: Je vais me faire que des amis là :neutral_face:

je pense que le message de Ben touche au fond du problème: ce n’est pas pour faire du nationalisme culturel qu’il faut travailler à des noms « bien de chez nous » c’est pour justement nommer les choses.
Que les différentes incarnations de la langue Anglaise nous influencent ne me dérange pas (c’est la vie des langues).
Par contre pour s’approprier les choses il n’est pas mal de faire preuve d’un peu d’imagination pour que les mots évoquent bien ce dont on parle. Tous les magiciens vous le diront: connaître les bons noms c’est déjà maîtriser son sujet…

Ce qui m’exaspère c’est les barbarismes dus à une mauvaise assimilation d’une langue étrangère. Exemple: « Ce samedi notre équipe joue les Anglais » :imp: (en Français « jouer » avec un complément d’objet direct a des sens bien précis qui ne sont manifestement pas maitrisés par nos commentateurs télé)

ca marche aussi avec de la musique cool :laughing:

je vois 2 choses :
_ les termes anglais, c’est pas forcement evident ni immediat pour les non-initiés/debutants/passants/parents :slight_smile: depuis que j’pousse les potes a faire autre chose que rouler/sur-place en mono, j’dois passer par une phase d’apprentissage du language adequat (et non « a des couettes ») … parce que un spin ou du gliding (j’ai entendu cette semaine « gli dinne » :exclamation: ) ca « parle pas », alors que vrille ou roue libre c’est comprehensible par tout le monde (apres, c’est pas faisable par tout le monde, mais c’est un autre probleme …)

_ a l’inverse, pour discuter « technique » avec des skatteurs ou rollermans ou snowboarders, c’est evident que c’est plus naturel de parler de flip, back slide :slight_smile: c’est un language deja en grande partie codifié chez nous, et trans-disciplinaire (c’est joli comme mot ca ! )

voila mon point de vue, il n’avance pas du tout le schmilblick, vu qu’il pousse les 2 bords :slight_smile: mais ca me fait plaisir de partager mes reflexions avec vous. vous aussi ? cool :laughing:

Ti nicO, en forme aujourd’hui !! qui a dit « de banane » ???

je pense que toute activité a son language et ses codes …
les arts martiaux et les sports de combats utilisent des termes asiatiques
les sports de glisse en general utilisent des anglicismes
la convergence des termes techniques permet la mise en place de communautés internationales qui se comprennent alors ou est le mal :question:

conserver la culture française oui … mais pourquoi vouloir absolument tout franciser ?.. je suis d’accord qu’il ne faut pas non plus tomber dans l’exces mais apres tout il est admis que l’anglais est la langue la plus parlée dans le monde alors pourquoi ne pas accepter son « intrusion » dans le vocabulaire de nos sports preferés …

-j’ai fait une « roue libre »?
enfin j’ai fait de la « roue libre » ?

-de la roue impossible?

-non heu…tu sais. :unamused: .heu et puis merde du coasting.

Pour le gliding, ce serais un truc genre : « j’ai glisser » ou j’ai fait du « glisser », j’ai glisser sur la roue…hein quoi ??!%# :imp:

ON CAPTE RIEN! :open_mouth:

Apres, faudrait voir les discussions que ça ferait aux unicon par exemple si tous les pays avaient des termes propres… :confused:
Faut pas aller contre la simplicité comme dit pyairot, on va coaster ou glider. faire un wheel walk, du 1 pied, ou un dragon (en prononçant dragon en français ou drag-on en anglais, comme on veut :slight_smile: ). Tout le monde comprend…

Autant, il y a des trucs où un débat sur la francophonie n’est pas inintéressant, autant là, ça me paraît inutile.

(Et puis, après la vid de shaun, on a plus envie de traduire aucune figure! Du genre late double crankflip 180 unispin : 180 mono-vrille double tour de manivelle retardé. Etre frimeur ou être débile, faites votre choix!)

Je suis bien d’accord que l’utilisation de l’anglais simplifie enormement les choses en terme de communication avec les etrangers, le seul truc qui m’enerve, c’est qu’on n’y comprend rien si on a pas son anglais sous la main, et surtout qu’il n’y a rien de débile a parler sa langue. Croyez vous vraiment que les anglais devraient pas se sentir aussi debile que nous en employant leur vocabulaire?
Pourquoi avoir honte de sa langue?
Et puis etre debile, ca fait de mal a personne? On a deja l’air con sur une roue, autant aller au bout de ses conviction. Moi j’aime :smiley:

je vais te citer un exemple: je suis prof d’info.
plus de termes anglo tu meurs!
Pourtant j’écris mes cours, j’explique pratiquement tout avec des termes français,: c’est assez étonnant de constater qu’on trouve pratiquement toujours des termes équivalents, imagés qui « parlent » aux élèves
(car c’est ça l’objectif!)
De plus je fais les mêmes cours en Anglais … je sépare juste mon cerveau droit de mon cerveau gauche (j’écris aussi des documents en Anglais).

Trop souvent je constate que l’abus immodéré d’anglicismes est simplement dû au fait que la cravate empêche le sang de monter au cerveau.
Mais je ne suis pas contre les emprunts: la preuve en bon pédant à tendances psy je parle d’einradfreude.

c’etait donc ça !!..
ça explique pourquoi tous ces hommes politiques sont si cons ! :laughing:

vous me croirez peut-etre pas mais j’ai jamais mis de cravate de ma vie (non meme pas aux mariages) et je ferai tout pour que ca continue ! :wink:

Franchement, je trouve pas ça hyper pratique si chaque pays a ses propres noms de tricks… :wink:
Déjà quand on cottoie un peu les forums etrangers, ça fait plaisir de voir quelques noms de figures qu’on connait, sinon ça serait vraiment le bordel! Alors imagine pour les rassemblements genre Unicon si on devait expliquer à chaque fois de quelle figure on parle aux etrangers!
Par contre, je suis d’accord pour que les figures inventées par des Français, comme le Ben-Yohan, conservent leur nom d’origine; ça serait d’ailleurs un manque de respect pour ceux qui inventent les figures (comme Shaun dans flipvid) d’en changer le nom.
Mais c’est vrai que c’est dommage que des Français comme Xavier Collos donnent des noms anglophones à leurs figures. Xav en invente quand même pas mal, et c’est dommage qu’on risque d’oublier d’où elles viennent à cause de leur sonorité…
Donc, en gros, je trouve que c’est à ceux qui inventent les figures de décider de la langue qu’ils veulent utiliser, et ça serait abusé de changer le nom, et en plus, complètement pas pratique .

je vois pas où est le problème: en Europe tout le monde , ou presque, est bilingue: on parle sa langue maternelle (quoique parfois je m’interroge :confused: ) + l’europanto (c’est à dire le sabir de communication inter-européen) + des fois l’anglique courant … (ou les deux derniers en même temps)
Parler plusieurs langues favorise la circulation sanguine et prévient l’arthrose de la dure-mère!
Je suis à peu près sûr que la même figure ne se voit pas tout à fait de la même manière en fonction du nom que tu emploies! Essayes : c’est stupéfiant!

pas d’acc: on n’est pas des oiseaux pour juger les gens à la couleur de leur jabot…
Est-ce à dire que tu ne voteras que pour une femme? :unamused:

Quelques idées en plus, pour alimenter le débat :

  • j’ai une pensée pour ceux, de plus en plus nombreux, qui apprennent le monocycle à l’âge où ils apprennent également à lire : comment leur expliquer la correspondance entre les lettres et les sons si c’est différent pour chaque mot ? (le français est assez difficile comme ça pour ne pas y ajouter de la complexité, non ?)

  • le fait que l’anglais soit beaucoup parlé dans le monde ne nous empêche pas, nous, de continuer à parler français. Il y aura donc toujours une traduction à faire, et je ne vois pas pourquoi ça poserait plus de problème de traduire « spin » par « vrille » que de traduire « crank » par « manivelle » (et inversement bien sûr).
    Sauf, bien sûr, si on considère que ces termes sont des noms propres et non des noms communs…
    (mais là, savoir si les noms des figures appartiennent à ceux qui les ont inventées, et s’il faut payer des droits d’auteur à chaque fois que quelqu’un d’autre les fait, ça rejoint un débat d’un tout autre ordre, et qui a déjà fait pas mal de polémiques assez dévastatrices dans le monde du monocycle français il y a quelques années… Si je vous dis « MTT® », ça vous dit quelque chose ?)
    Tant qu’on n’a pas pour objectif qu’il n’y ait plus dans le monde qu’un sabir unique et universel mélangeant toutes les langues, l’argument « je suis content de comprendre quand je lis un forum en anglais » me paraît de ce fait un peu vain. Il faut traduire « you » en « tu », alors pourquoi pas aussi les autres mots de la phrase ?)

  • si l’argument est que l’anglais est une langue largement parlée, pourquoi ne pas donner plutôt aux figures de monocycle des noms chinois (langue maternelle de 20% de la population mondiale) ?
    Ou, pour rester dans le champ du monocycle, des noms japonais (si je me souviens bien, le Japon est un des pays du monde où le nombre de pratiquants du monocycle est le plus élevé)

En conclusion, mon problème n’est pas d’éradiquer les mots d’origine anglaise : ce qui fait la caractéristique d’une langue vivante, c’est qu’elle vit, et qu’elle s’enrichit d’emprunts à d’autres langues… Comme « taumelnder Bär » (M.O.U.), je pense que parler plusieurs langues (et saisir ce qui fait leur esprit particulier, donc parler vraiment français quand on parle français, vraiment allemand quand on parle allemand, ou vraiment anglais quand on parle anglais) est un exercice particulièrement enrichissant pour l’esprit et qui ouvre parfois des espaces conceptuels insoupçonnés…
La question est de se demander, avant d’utiliser un mot, si c’est bien le mot juste - et de se demander quelle est la tournure la plus élégante pour exprimer une idée…

Donc pour moi, la vraie finalité de cette file est de déterminer, pour un certain nombre de concepts du monocycle (les figures - pourquoi dire « tricks », y aurait-il une nuance qui m’échappe ? -, mais également d’autres) comment les exprimer de façon à la fois claire et élégante en français, tout simplement !

Louis :unamused: :wink:

Allez je viens mettre mon grain de sel. Moi j’ai trouvé sympa la proposition de Tim qui était que l’inventeur d’une figure en invente également le nom, et ca n’a pour moi rien à voir avec des droits d’auteur ou quelque chose comme ca.
Cependant, je pense que c’est possible et souhaitable uniquement pour les figures peu courantes, qui seraient sans cela « noyées » par un trop grand nombre d’appellations différentes.

Pour des figures de bases comme les marchés sur la roue, je ne vois pas pourquoi on devrait dire wheel walk. Mais ca ne me gène pas non plus si quelqu’un le fait. Je crois que l’essentiel, c’est de voir de quoi on parle ! Et pour ca utilisons les appellations courantes, même si elles sont anglicisés (gliding, coasting).

J’ai l’impression d’avoir été un peu brouillon, j’espère que c’est clair quand même. :unamused: :open_mouth: :confused:

J’ai déja donné mon avis mais j’ai une question:
Est on en train de parler de la fédé et de sa façon de communiquer (Girafon, monocycle.info) ou de NOTRE façon de parler (en vis à vis ou sur ce forum)?.. Parce que si ça concerne notre langage monocyclique courant je pense que ce débat n’a pas lieu d’être: chacun parle comme il l’entend, 12 pages de discussions sur ce forum n’y changeront rien.
On gueule déja sur l’orthographe et la grammaire (bon, on est quand même indulgents là dessus, et c’est tant mieux), l’écriture SMS (là ça énerve déja plus :imp: ) mais si on commence à faire la police académicienne entre nous ça risque d’être franchement lourd.
J’aime parler et écrire en anglais et j’aimerais que ce soit toujours du « bon » anglais :confused: . En tant que français francophone j’estime que c’est à nous de torturer, triturer, maltraiter, tester notre langue pour la faire évoluer. C’est en quelque sorte notre privilège, on « maîtrise » l’outil, on est les mieux placés pour le faire évoluer. Alors je continuerais à parler de « tricks » quand je pense à « tricks » et de « figures » quand c’est « figures » qui traverse ce qui me sert d’esprit.
Pour les communications officielles de la FFM je suis plutôt d’accord pour réduire au maximum les anglicismes (je vais m’y mettre, j’avais pas fait attention dans mes articles précédents :blush: :wink: ), sans non plus tomber dans le ridicule (« wheel-walk » est à « monocycle » ce que « ace » est à « tennis »)

On aura beau faire des traductions, c’est ceux qui les utlisent qui choisiront !!

Ce que je veux dire là, c’est que il y a quelques année, je disais : « marcher sur la roue » (ou « pied sur la roue ») et « marcher sur la roue un pied », et que à force les traîner sur le forum anglais et de rencontrer des anglophones, je dis « weel walk » et « weel walk one foot ».
Pour le « marcher sur la roue arrière », je n’ai jamais utilisé cette formule parce que j’en ai eu besoin que récemment et j’ai utilisé directement « back weel walk » qui est quand même vachement plus rapide.

Donc ces mots qui existent depuis longtemps et que j’avais assimilé, je ne les utilise plus dans mon « parler », s’il faut les écrire dans des documents officiels, je les écrirais en Français, mais les documents officiels sont peu nombreux.

De même, je me vois mal utiliser « vrille de monocycle » pour uni-spin, mais pourquoi pas vrille pour « spin » normal …
(ET vous savez, le patinage utilise aussi quelques noms de figures en Anglais. )

Par contre, il est vrai que de donner des noms de personnes à des figures se fait assez peu en monocycle, et je rappèle que si j’ai parlé de figure « Ben Yohann », ça vient de moi et non de leurs auteurs. Les Américains ont tendance à donner toujours des noms qui leur permette de comprendre de quoi ils parlent (et même si c’est pas toujours le cas, c’est souvent plus rapide qu’en Français, encore un exemple : « crank iddle »=sur-place manivelle). Les Américains ont apparemment du mal avec les mots qu’ils ne comprennent pas (la « koosh koosh » leur pose des problèmes!)
En ce qui concerne les Japonnais, c’est tout simplement parce que l’information ne nous parvient pas, l’échange d’information avec eux reste assez limité. A part eux, les Américains dominent pour l’instant la discipline. En tout cas, c’est sûr que les Américains baptisent eux-même toutes les figures (par exemple je crois celles inventées par les Porto Ricains)

Bo en gros, je fais un mixte avec ce qui me convient : je garde le crabe et utilise « les unispin », « crankflip »…