Belley => Dijon C'est parti !

Me voilà arrivé à ma 1ere étape comme prévue sur ma feuille de route ; Bohas dans les gorges de l’Ain

Une chambre d’hôte top classe presque un chateau.

78 km, 1025 m dév +, 13,7 de moyenne. Des routes très plaisantes, le temps toujours aussi beau voire même un poil plus chaud qu’hier. Un bon choix quant à mon itinéraire, j’ai marché seulement 2 fois. Une fois deux km, une fois 200 m. C’est pas mal sur 78. Je me suis très peu battu pour pédaler/ monter tout le reste. Seulement un coup par ci un coup par là, mais tout de même plus qu’hier. On ne peut pas lutter. Le sac à dos ce n’est pas Teddy qui le porte.km
Je devrais bien bien dormir ce soir. Ca fait quand même 168km au compteur avec la rando d’hier.

A+

Courage, plus que 300km à faire d’ici la fin de la semaine pour arriver à Dijon

Chapeau l’artiste :confused:
J’ai quand même un peu mal aux cuisses ce soir ! :blush: Je sais pas si j’aurais pu repartir ce matin pour autant de bornes !!!
A vendredi… et bois à notre santé :mrgreen:

Bien joué Zip, allez, courage pour la suite!!!
Moi j’étais de stage d’initiation lundi… J’ai essayé de faire un peu de trial parce que ça me tirait pas plus que ça… :open_mouth:
… J’aurais pas dû! :mrgreen:

Moi, c’est le contraire : pas de problème pour descendre au lycée en mono mais une fois à patte, c’était plus dur.

Mardi 19 étape à Serrières dans le sud Bourgogne, proche de la roche de Solutré. C’est pour ça que je suis là d’ailleurs. Il n’était pas question de passer aussi près de ce mythique point sans aller saluer la mémoire à Tonton …
Bon sinon j’étais censé me faire une étape cool aujourd’hui. Tu parles, Charles ! Je m’en suis collé pour 1135 de dév.+ et 79 km. Même en rêves, vous ne pouvez pas imaginer a quel point le Maçonnais est montagneux !!! Surtout le gîte d’étape ou je loge ce soir. Plus haut, c’est pas possible, tu meurs !
La campagne est magnifique sous ce généreux soleil de printemps. J’ai même vu des vaches et des cocottes de Bresse qui n’avaient pas l’air d’être torturées … C’est vous dire si c’était beau !
J’étais quand même très satisfait de franchir la Saône pour me retrouver maintenant en Bourgogne. C’est simple, maintenant, plein nord !
Trop sympa les hôtes du gîte. La patronne m’a même prêté son ordinateur. Je vous le recommande. Je vous mettrai le lien plus tard quand le retrouverais … voilà c’est fait

C’est quelque chose que j’ai apris de mes rando estivales en vtt, le point d’étape après une journée crevante, que ce soit camping, gite, hotel ou ce que tu veux, se trouve toujours au point le plus haut à 10km à la ronde. TOUJOURS ! :laughing:

Absolument vrai :exclamation: j’ajouterais même que la chambre, le dortoir, ou ce que tu veux, est forcément tout en haut des x étages … :imp:

Mercredi 20, étape à St Désert dans le Chalonnais ! Je m’en suis collé encore pour 80 km à 13.5 de moyenne. Moyenne fortement diminuée par mon pèlerinage à la roche de Solutré de ce matin. Ça fait au moins 725m de dév.+ plus la roche que j’ai gravi à pied, cela va sans dire.
Tonton, il est pas cool. Il aurait pu nous pousser un poil pour remonter au col duquel nous sommes descendu la veille au soir pour accéder au gîte. Enfin pour accéder au village où se trouve le gîte. Parce que le gîte lui même, BLOODY HELL ! J’ai cru que j’allais croiser un yéti et trouver des neiges éternelles tellement que ça montait !!! Bon à part ça accueil très chaleureux, avec un petit verre de blanc, dans ce gîte d’étape grand confort qui lorsqu’il ne recueille pas des monocyclistes itinérants cultive la vigne et produit du vin ( Maçon-Serrières)
Cette petite escapade pédestre m’a bouffé toute la matinée. J’ai finalement commencé à rouler qu’à partir de 11:30 Et re les neiges éternelles …
10 km avant Cluny j’ai trouvé une voie verte. C’est la première fois de ma vie que je roule sur une voie verte. C’est parait-il une des mieux du genre. Elle va jusqu’à Nolay ( je crois) je l’ai empruntée presque toute la journée jusqu’à mon étape du soir. Bon bof … Ça va 5 mn mais on s’en lasse. Je préfère quand même les petites routes avec les villages à traverser, les bistrots, les voitures, un camion de temps en temps qui te décolle les couettes. Un peu de vie, quoi !
Arrivée un peu rock&roll chez les soeurs Malgaches qui tiennent le gîte d’étape à St désert. 30 secondes plus tard et elle fermaient la boutique. Elles étaient en retard pour la messe … Juste le temps de vider mon sac et hop dehors. Re mono pour aller au resto. Je quitte maintenant le resto et vais saluer respectueusement les soeurs et dodo.

Jeudi 21, étape à Beaune. 55 km, 13,8 avs, 630 dév+
Encore un peu de peau lisse au fesses (je sais, elle a déjà été faite celle là) plus beaucoup d’onguent magique dans mon tube d’homéoplasmine et la banane jusqu’aux oreilles.
Cette fois ci j’ai laissé tomber la voie verte. Non mais :exclamation: Vive les troquets bourguignons et les tracteurs viticoles. Sans compter que je vais plutôt bien. Pas d’usure handicapante à l’entre jambes ni ailleurs. La pêche, mais les cuisses un peu dures le soir. En fait une journée de repos eut été appréciable après 3 jours de route. Mais je sens bien que je n’ai pas tout mon potentiel pour grimper.
Vous ne devinerez jamais qui j’ai rencontré en arrivant à Beaune …

Scarlett Johanson. C’est un peu ma faute, j’ai du la jeter de ma bagnole tellement elle me harcelait.
En un sens elle a de la chance, d’abord elle a évité une rencontre avec Mlle Zzagg et en plus elle croise Zip.

Zip tu vends du rêve

De la chance, pas tant que ça … En dépit de ces nombreuses supplications pendant lesquelles elle ne cessait d’arracher ses vêtements ( je me demande bien pourquoi d’ailleurs. Il ne faisait pas si chaud que ça hier soir à Beaune ) pour que je l’emmène sur mon monocycle. J’ai eu beau lui expliquer que j’avais roulé toute la journée, que j’étais très fatigué, que je n’avais pas de selle biplace et qu’il me serait impossible dans ces conditions de l’emmener et de lui montrer comment utiliser mon démonte pneu pour réparer une crevaison sur cette foutue roue.
Rien n’y fit. J’ai dû abandonner la pauvre âme dans un parc non loin de mon hôtel. Après qu’elle se soit traînée à genoux derrière le monocycle sur quelques centaines de mètres en psalmodiant ; Ô Monsieur Zip, vous en avez une si grande …

C’est décidé :exclamation: je me mets au vélo couché :exclamation: j’en ai marre de me faire remarquer de la sorte avec ma grande roue :laughing:

Toi aussi elle t’a fait le coup de « je vais mourrir si vous ne me faites pas l’amour MAINTENANT »? c’est une furieuse dans la vraie vie.

Bon j’ai quand même fini par arriver à Dijon :smiley:

60 km et 660 m de dev+ Une étape qui peut paraître cool sur la carte mais pas tant que ça en réalité. L’idée directrice c’était de longer la route principale entre Beaune et Dijon par une petite départementale qui traverse bon nombre de grands noms de la Bourgogne viticole. Seulement voilà, parfois il y a une autre route encore plus petite que la précédente qui est en fait un assemblage des chemins d’exploitation carrossables et bitumés. C’est une véloroute recommandée par les offices de tourisme du coin. Et bien ça tournicote grave entre les vignes, les clos, et autres domaines. Ca monte et ça descend sans arrêt sur les coteaux. Ca traverse les villages et ça recommence … Souvent la pseudo route n’est pas en très bon état, ce qui explique une moyenne assez basse et une étape assez physique finalement. 13 km/h avs.
Mais bon, la plupart de ces petits village aux noms prestigieux sont absolument superbes. Quel plaisir de rouler dans cet environnement :slight_smile:
La traversée de Dijon fut un peu tendue. Ou du moins l’arrivée en centre ville. Les travaux pour l’installation du tramway provoquent des embouteillages monstres que la capitale ne renierait pas. Si je devais m’attribuer un quelconque « mérite » durant cette étape, cela serait sans nul doute d’avoir pu pédaler presque jusqu’au centre ville … Pour sortir de la ville vers la banlieue nord est où j’avais un hébergement, j’ai abdiqué et choisi de marcher jusqu’à temps que la circulation se calme. Cela m’a pris pas mal de temps mais il faisait beau, j’avais encore la frite, et Dijon est plutôt une belle ville. Donc finalement j’ai bien vécu cette longue traversée de Dijon.

A la finale :

Y compris la rando des Lacs, j’ai parcouru en 6 jours sur un 36x125, 450 km avec un cumul de dénivelé + de 5470 m Vitesse moyenne 14,8 sur la rando des Lacs et en moyenne 13,5 les autres jours.

Le bilan de cette semaine de balade est totalement positif. La météo exceptionnelle, la forme, le choix de mon itinéraire, les paysages, la gentillesse de mes hôtes aux étapes, pas de bobo nul part, pas de chute, un camarade de route pas chiant et hyper motivé :wink: etc.

Si c’était à refaire, je ne change rien et je repars aussi sec :smiley:

Pauvre Teddy, se farcir toute cette route sur le sac à dos de Daddy avec la tête qui part dans tous les sens à chaque tour de roue …

M’est avis que les manivelles étaient des 127mm vu que tu ne sais pas où sont passées tes 125/150 :wink:

En tout cas chapeau :unamused:

nb: Romain est volontaire pour mettre ton périple sur son blog

Et Scarlett, des nouvelles?

:arrow_right: :arrow_right: :arrow_right: :arrow_right:

Pensées dominantes et récurantes pendant et à l’issue de ces 5 jours de route. (6 avec la Rando des Lacs)

Pour les mâles ou déclarés comme tel à l’état civil, il vaut mieux faire des enfants avant de se lancer sur 6 jours de mono consécutifs. Je me demande quand même si à force de se les écraser de la sorte on ne risque pas de ralentir sensiblement la belle poussée démographique que nous constatons en France ces derniers temps.

J’ai de plus en plus envie d’un vélo couché.

Plus je montais vers le nord et moins les routes étaient en bonne état.

Un bricolage permettant au sac à dos de reposer sur l’arrière de la selle ou sur une extension quelconque du mono serait ô combien judicieux. (les guidons Nimbus T cheplusquoi ne permettent il pas déjà cela ? )

Je ne crèverai pas. Mais pourquoi, diable, crèverai-je ? Crever !? Mais vous n’y pensez pas un instant mon cher. Il serait tout à fait inopportun de crever dans pareil endroit. Non mais franchement, c’est d’un mauvais goût de crever ici. Tu crèves ! Essaie un peu, ch’te nique ta race.

Je suis de plus en plus convaincu que l’arme absolue, à l’heure actuelle, pour ce genre de périple est un 36 schtroumphé avec des 150.

J’en ai plus qu’assez de remettre involontairement mon compteur à zéro à chaque fois que je dois me battre avec la poignée lors d’un démarrage un peu musclé ou dès lors qu’il y a panique à bord. Il faut que je lui trouve une autre place.

Que celui qui planque mon slip et mes chaussettes le matin me dise où il a planqué mes manivelles 125/150 :unamused:

C’est fou la différence de rendement qu’il y a entre une chaussée bien revêtue avec un goudron bien lisse et une autre moins bien revêtue avec un goudron bien granuleux.

Bon sang de bonsoir mais qu’est ce que j’en chie pour démarrer avec ce foutu sac à dos :imp:

1 degré de pente et pour peu que la route ne soit pas particulièrement en bon état, ou un poil de vent défavorable = démarrage impossible sans me tenir à quelque chose. Le problème c’est qu’il n’y a pas toujours ce quelque chose :frowning:

Quelle chance inouïe j’ai eu avec la météo ! Les seuls et uniques nuages aperçus durant cette semaine sont ceux qui nous ont lâché 3 gouttes d’eau le samedi soir à Dijon.

2 ou 3 roues, le vélo couché :question: :question: :question:

Bravo Christian!

Au risque de décevoir, la Scarlett Johanson c’était moi!
Content de voir que tu as terminé sans blessures grave, ni alcoolémie grave détectée!
Et Teddy? Il va bien?
J’ai enfin mon mono. Le bonhomme qui me l’a vendu l’avait monté en 170mm… Les genoux dans le menton, une horreur! Je l’ai passé en 145, c’est encore grand. Je passe en 135 cet aprem, et je vais essayer de gravir quelques pentes!
Pour ma part c’est décidé, je pars le 5 juin de Constanta en Roumanie, et je tourne dans le sens horaire! Donc si tu veux faire un tour de vélo couché en Turquie en aout, t’es le bienvenu!

j’en retiens une information, il faut inventer le monocycle couché